Pour la première fois, « l’affaire Davoux-Vassal » a touché ce mardi 4 novembre la barre d’un tribunal, en l’occurrence la 13e chambre correctionnelle de Marseille. Mais il s’agissait d’un volet annexe à celui qui occupe la scène politico-judiciaire depuis la fin du mois d’août : Erwan Davoux entend en effet « laver son honneur » après que Martine Vassal l’a accusé début septembre, dans la presse, d’antisémitisme et qualifié de « maître chanteur ». Raison pour laquelle il l’a attaquée en diffamation.
L’affaire qui a suscité cette polémique a éclaté à la fin de l’été : en poste de 2022 à début 2025, cet ancien directeur du service des relations internationales du Conseil départemental accuse l’élue marseillaise de détournements de fonds publics. Son signalement a entraîné l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Marseille. Lui-même est visé par ces investigations, à la suite d’une plainte de Martine Vassal, pour « incitation à la haine » et « chantage ». Une série de perquisitions a été menée par la police judiciaire au Département et à la Métropole, ainsi qu’aux domiciles de Martine Vassal, de son directeur de cabinet Marc Jolibois et d’Erwan Davoux, le 22 septembre.
Le procès