• Le président Volodymyr Zelensky a annoncé mardi s’être rendu auprès des troupes ukrainiennes combattant dans la zone de Pokrovsk.
  • Cette ville stratégique du Donbass est en difficulté face aux attaques de l’armée russe.
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Ukraine-Russie : l’espoir de négociations au point mort

Le président Volodymyr Zelensky a annoncé mardi 4 novembre s’être rendu auprès des troupes ukrainiennes combattant dans la zone de Pokrovsk, une ville stratégique du Donbass en difficulté face aux attaques de l’armée russe. « J’ai rencontré nos soldats au poste de commandement du 1er corps de la Garde nationale d’Ukraine Azov (…), qui mène la défense dans la zone de Dobropillia », près de Pokrovsk, a indiqué Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.

La Russie a fortement accru sa pression ces derniers jours sur le bastion de Pokrovsk, situé dans la région industrielle du Donbass que le Kremlin cherche à conquérir en priorité. L’armée ukrainienne a affirmé samedi qu’une opération « complexe » impliquant des forces spéciales était en cours pour chasser les soldats russes infiltrés dans cette ville minière. Des observateurs militaires craignent que l’agglomération de Pokrovsk-Myrnograd, qui comptait 100.000 habitants avant le début de l’invasion en 2022, ne soit prochainement encerclée et tombe sous le contrôle de la Russie.

L’appel de Zelensky à Orban

Le président ukrainien a par ailleurs appelé mardi Viktor Orban à « ne pas bloquer » le processus d’adhésion de son pays à l’Union européenne, que Bruxelles considère en bonne voie, au contraire de la Géorgie, jugée désormais plus éloignée des Vingt-Sept. « Nous aimerions vraiment que le Premier ministre hongrois nous soutienne ou du moins qu’il ne nous bloque pas », a-t-il déclaré au cours d’un forum sur l’élargissement de l’UE organisé par Euronews à Bruxelles. Mais Viktor Orban a immédiatement réaffirmé sur Facebook que « la Hongrie ne soutient pas et ne soutiendra pas l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne », ajoutant que cela « entraînerait une guerre en Europe et coûterait de l’argent à la Hongrie au profit de l’Ukraine ».

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Entamée tambour battant au lendemain de l’invasion russe en février 2022, la procédure en vue de l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne est à l’arrêt depuis plusieurs mois. Ce processus d’adhésion, long et complexe, exige l’unanimité des 27 Etats membres à chaque nouvelle étape. Or le chef du gouvernement hongrois a décidé de geler de facto le processus d’adhésion en usant de son droit de veto. 

De son côté, le président Vladimir Poutine a promulgué mardi une loi autorisant le recours à des réservistes pour protéger les raffineries de pétrole et autres infrastructures énergétiques en Russie, sur fond de frappes ukrainiennes contre de telles installations quasiment chaque semaine. Ces attaques de drones ukrainiennes provoquent régulièrement des dégâts dans des usines des secteurs pétrolier et gazier et sur des conduites destinées au transport des hydrocarbures, conduisant à une hausse des prix du carburant.

La rédaction de TF1info