À sa prise de fonction au poste de Première ministre finlandaise, le 10 décembre 2019, Sanna Marin n’avait que 34 ans. Devenue alors la plus jeune personne au monde à diriger un gouvernement, la responsable sociale-démocrate se fit vite connaître à l’étranger. Au point que ses Mémoires, sorties deux ans après son retrait de la politique finlandaise, paraissent quasi simultanément dans dix-sept pays. Dont la Finlande et la Suède mardi 4 novembre, et la France le lendemain.

Dans L’Espoir en acte (titre de la version française publiée chez Flammarion), celle qui reste une figure emblématique d’une nouvelle génération de leaders politiques progressistes en Europe revient sur ses origines modestes, son parcours éclair et surtout son expérience à la tête du gouvernement. En quelques années, elle est “devenue une superstar politique comme jamais la Finlande n’en avait connue avant ; combiné à un travail intense, cela a eu un prix”, constate à Helsinki le quotidien Hufvudstadsbladet.

Sanna Marin évoque en particulier ses soucis de santé en pleine crise sanitaire provoquée par l’irruption du Covid. “Elle décrit les premières semaines de la pandémie comme un cauchemar éveillé”, relate le site de la radiotélévision publique finlandaise YLE. Elle se met alors à sentir des contractions de la