Le Stade Toulousain en a fait sa principale force. Depuis des années, le club rouge et noir peut compter sur un effectif XXL et sur une jeunesse sans cesse performante pour faire reposer les cadres. Équipe la plus sollicitée – et de loin – durant les périodes internationales, en témoignent les neuf joueurs retenus le week-end passé à Marcoussis, le Stade Toulousain a appris à ménager le temps de jeu de ses internationaux en les faisant régulièrement souffler.

Cela se vérifie encore cette année, avec un temps de jeu moins important pour les cadres que les rivaux, à commencer par l’UBB. Ainsi, le joueur le plus utilisé n’est autre que Paul Graou, avec 533 minutes au compteur depuis le début de la saison. En l’absence d’Antoine Dupont, dont le retour est imminent, le Gersois doit assurer la continuité du jeu et se partage le poste avec Naoto Saito, Simon Daroque, Nathan Llaveria ou Ange Capuozzo. Nul doute que le retour sur les terrains de Dupont lui permettra de souffler nettement plus.

Ntamack peut enfin enchaîner

Derrière lui, on retrouve son compère en charnière, Romain Ntamack, avec 496 minutes disputées. Une volonté de la part de l’ouvreur, désireux d’enchaîner après une dernière saison marquée par des douleurs récalcitrantes au genou. Enfin débarrassé de ses pépins, l’international français veut jouer pour retrouver le rythme. Juste derrière, on retrouve sur la dernière marche du podium la sensation de ce début de saison, en la personne de Kalvin Gourgues.

Le jeune centre s’est fait une place de choix dans le quinze de départ et enchaîne les performances exceptionnelles. Ses 488 minutes passées sur les pelouses lui ont permis de convaincre Fabien Galthié et le staff du XV de France de le retenir pour la tournée de novembre.

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Pour résumer

Ugo Mola et son staff ont éparpillé les temps de jeu pour ménager les cadres du Stade Toulousain en ce début de saison. Néanmoins, plusieurs joueurs font figure d’indispensable et accumulent les minutes à l’image de Romain Ntamack.

Arnaud Déchelotte