RÉCIT – La générale Yifat Tomer-Yerushalmi a reconnu être à l’origine de la fuite d’une vidéo montrant des sévices infligés à un détenu palestinien. Sa chute alimente la campagne de la droite contre un appareil judiciaire jugé « hostile » à l’armée.
La générale Yifat Tomer-Yerushalmi, jusqu’alors procureur militaire de l’armée israélienne, a été arrêtée et placée en détention : elle a reconnu avoir autorisé la fuite d’une vidéo montrant de graves sévices infligés à un détenu palestinien dans la prison militaire de Sde Teiman. Quelques heures plus tôt, la juriste avait présenté sa démission, discrètement quitté son bureau, laissé sa voiture sur une plage près de Tel-Aviv et disparu, laissant craindre une tentative de suicide. La police l’a finalement retrouvée vivante. Elle est désormais mise en cause pour fraude, abus de confiance, obstruction à la justice et abus de fonction.
Au cœur du scandale, une vidéo diffusée dans la presse israélienne à l’été 2024. Cinq réservistes de l’armée israélienne sont soupçonnés d’avoir, le 5 juillet 2024, fait subir des sévices à un Gazaoui. Les juges militaires les accusent d’avoir conduit l’homme, menotté aux mains et aux chevilles, les yeux bandés, dans une zone à l’écart des caméras avant de…
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