REPORTAGE – Après des semaines de polémiques, la plateforme chinoise de commerce en ligne, au modèle décrié, inaugurait ce mercredi son premier commerce physique dans le grand magasin parisien.
Aminata ne se décrirait pas comme une adepte de Shein. Elle n’a pourtant pas hésité à venir dès le début de matinée, ce mercredi 5 novembre, faire la queue devant le BHV pour être parmi les premiers clients à entrer dans la boutique de la plateforme de commerce en ligne chinoise. «Ca m’intéresse de venir voir en vrai : quand on commande en ligne, on n’est pas toujours sûr de la qualité», explique la cliente de 58 ans, femme de service dans un hôtel de luxe à Paris. En attendant l’ouverture, elle a tout de même commencé à surfer sur le site de Shein et mis des articles dans son panier, qu’elle espère retrouver dans le magasin.
Comme Aminata, ils sont beaucoup à être « surpris » de voir la file d’attente qui s’étire sur le trottoir rue de Rivoli. Il faut dire que pour entrer dans la boutique Shein en cette journée d’inauguration, il faut accepter de défiler devant les dizaines de caméras de télévision et appareils photos braqués sur les clients, tout en écoutant les opposants à Shein crier leur colère depuis le trottoir d’en face.
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