TÉMOIGNAGES – Alors que la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire se tient ce 6 novembre, des enseignants rappellent que les élèves ne sont pas les seules victimes. Eux aussi le subissent avec violence, dénonçant une «inertie institutionnalisée».

«Si vous êtes témoin ou victime de harcèlement, il y a toujours une personne de confiance pour en parler dans votre établissement», assure-t-on dans un extrait de la vidéo diffusée dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les établissements, à l’occasion de la journée de lutte contre le harcèlement scolaire, organisée ce 6 novembre. Comme chaque année depuis 2015, l’Éducation nationale lance un message se voulant sans concession, un appel à la bienveillance et à la responsabilité de chacun. Pour les élèves. Mais quid des enseignants ?

«Du rectorat au défenseur des droits, j’ai frappé à toutes les portes . Sans succès. Pourquoi le protocole Phare (ce dispositif de prévention et de traitement des situations de harcèlement chez les élèves, déployé depuis 2021, NDLR) n’existe pas pour les professeurs ? L’institution nous demande de la bienveillance et ne l’applique pas pour ses agents. À ceux qui osent la questionner, elle fait subir l’humiliation et l’ostracisation. J’adorais…

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Le Figaro

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