ALBERTO PIZZOLI / AFP
Jennifer Lawrence sur le tapis rouge de « Die My Love » au Festival international du film de Rome le 20 octobre 2025.
CINÉMA – Un geste anodin, mais fort de sens. Jennifer Lawrence est à l’affiche de Die My Love avec Robert Pattinson, et elle a tenu à ce que son corps ne soit pas retouché. Dans le film de Lynne Ramsay, présenté au Festival de Cannes mais pas encore sorti en salles, les deux acteurs apparaissent entièrement nus à plusieurs reprises.
Lors d’une projection en avant-première à New York le 3 octobre, l’actrice de 35 ans a expliqué n’avoir eu aucun problème à jouer ces scènes : « Je me fiche de la nudité. Ça ne me dérange pas. Je voulais que Lynne ait une liberté artistique totale », explique Jennifer Lawrence dans une vidéo filmée par le média américain Vulture.
Die My Love raconte la descente aux enfers d’une femme en pleine dépression post-partum, alors qu’elle vit avec son conjoint et son nouveau-né, isolés à la campagne. L’actrice est elle-même mère de deux enfants, nés en 2022 et 2025. Selon elle, sa grossesse l’a libérée sur son rapport à son image. « Je pense que le fait d’être enceinte m’a débarrassée de beaucoup d’angoisses liées à la vanité », dit-elle.
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Jennifer Lawrence a raconté que pour son film précédent, Le Challenge, sorti en 2023 et dans lequel des parents la payent pour séduire leur fils de 19 ans, elle a suivi un régime, ne mangeait pas de glucides et faisait beaucoup de sport. Pour Die My Love, il en était hors de question : « J’étais enceinte. Qu’est-ce que j’allais faire ? Ne pas manger ? Je travaillais 15 heures par jour. J’étais juste fatiguée », se rappelle-t-elle.
Naturellement, son physique a changé, mais Jennifer Lawrence n’en avait que faire : « Je me suis sentie vraiment libérée. Je me souviens qu’ils m’ont envoyé un gros plan de cellulite et m’ont demandé : “Tu veux qu’on retouche ça ?” .» Avec le franc-parler qui la caractérise, l’actrice a simplement répondu aux équipes de postproduction : « Non. C’est un cul. » Et à l’ère des réseaux sociaux et du culte du corps parfait, voir une paire de fesses normale sur grand écran peut libérer beaucoup de spectatrices.