Le pointu maritime Diop enchaînait les points spectaculaires pour le plus grand plaisir des supporters. Bien en place et en pleine confiance, les Royannais remportaient le premier set sans trembler (25-21). Le second set était également très disputé. Reims marquait le premier point mais les Pirates affichaient une belle maîtrise au block et en attaque (13-10). Les visiteurs reprenaient progressivement pied mais restaient encore à distance. Royan faisait la course en tête et obtenait deux balles de set. Reims retrouvait sa défense et son pointu Rodrigues Sousa son efficacité. Menés 24-22, les Champenois alignaient 4 points de rang et se relançaient.

« Un message fort »

Vexés, les Saintongeais accéléraient (3-0 puis 5-2). Reims ne s’en laissait pas compter et revenait (5-5) pis prenait même le score (11-14). Dans le dur, Royan repointait le nez à la fenêtre. Menés 13-15, les Maritimes retrouvaient leur efficacité en défense et infligeaient un 5-0 aux visiteurs (18-15). Moins souverains mais déterminés, les Royannais serraient les dents et terminaient fort. Un ace de leur central Matheus Faustino offrait aux Pirates le gain de la 3e manche. Le public assistait alors à un superbe mano a mano.

Chaque équipe connaissait son temps fort et l’écart n’excédait jamais trois unités. Royan creusait l’écart (20-17) mais Reims ne lâchait rien (21-20 puis 22-22). Un ballon défensif des Champenois heurtait le plafond et les Pirates obtenaient deux balles de match. Elles étaient sauvées par les visiteurs. La fin du quatrième set était éprouvante pour les nerfs du public maritime. Reims sauvait cinq balles de match mais devait s’incliner sur la sixième.

Grégory Alleix, le coach royannais, ne cachait pas sa satisfaction à l’issue de cette nouvelle victoire : « Je n’avais aucun doute sur les capacités des remplaçants. Nous avons un groupe de qualité. On envoie ce soir (mardi) un message fort à la concurrence, il ne sera pas facile de gagner chez nous cette saison. Nous avons réussi à garder lucidité et agressivité jusqu’au bout, c‘est ce qui a fait la différence. »