Ce mercredi, l’Université inter-âges du Dauphiné (UIAD) inaugurait, dans ses locaux, une exposition consacrée à la mémoire d’Hiroshima et Nagasaki, à l’occasion des 80 ans des bombardements atomiques. À travers des photographies historiques, des calligraphies japonaises et une installation sobre et poignante, cette initiative invite à réfléchir sur les conséquences de la guerre nucléaire. Présentée jusqu’à la fin novembre, l’exposition est le fruit d’une collaboration entre l’École de la paix, présidée par Richard Pétris, et le cours de japonais animé par Wakiko Tsuboi à l’UIAD.
Face aux photographies d’une tragédie absolue, les œuvres calligraphiques réalisées par les élèves de Wakiko Tsuboi apportent une lumière apaisée. « Les mots que nous avons tracés signifient paix, confie l’enseignante. Ils rappellent que l’écriture, au Japon, est aussi une méditation. » Sans grandiloquence, cette exposition rappelle qu’au-delà des faits, la mémoire demeure un appel à la responsabilité universelle : celle de construire un monde sans guerre, sans armes nucléaires.
Exposition visible tout le mois de novembre, au 1er étage de l’UIAD, 2 square Belmont.