Une montagne de linge sale devant la machine à laver. De la vaisselle qui déborde d’un évier. Et une mini-cabine en guise de studio d’enregistrement. Nous sommes en janvier 2009. Orelsan nous ouvre les portes de chez lui à Caen (Calvados), pour la première fois. Une petite maison de célibataire qu’il partage avec l’un de ses potes. Il vient d’y terminer son premier album, qui ne sortira que quelques semaines plus tard, « Perdu d’avance ».
Un choc qui ne ressemble à rien de connu dans le monde du rap français et qui nous a immédiatement donné envie de le rencontrer. Mais chez lui, dans son quotidien, qu’il raconte tout au long de 14 morceaux fracassants.