Publié le
7 nov. 2025 à 11h27
« On peut remporter cette ville ! » Maxime Da Silva est clairement galvanisé par le sondage qui le donne troisième au premier tour des élections municipales à Rouen. Le candidat LFI lance donc sa campagne ce 7 novembre 2025 en tendant la main aux écologistes et communistes.
LFI appelle les écolos et communistes à les rejoindre
Crédité de 16 % en cas de désunion de la gauche, Maxime Da Silva espère pouvoir faire tomber Nicolas Mayer-Rossignol avec les 11 % donnés à Jean-Michel Bérégovoy et les 2 % de Manuel Labbé. « Nous avons toutes les raisons de faire l’union », estime le candidat malheureux aux législatives de 2022. « On peut remporter cette ville si nos partenaires du NFP reviennent à la raison. »
Les discussions n’ont pour l’heure pas abouti entre les écolos, les insoumis et les communistes. Selon Maxime Da Silva, c’est la faute « à une démarche personnelle et un peu égocentrique » pour ce qui est de Jean-Michel Bérégovoy.
Quant au PS mené par Nicolas Mayer-Rossignol, il ne veut même pas en entendre parler. Les positions nationales du maire et président de la Métropole le placent, aux yeux des insoumis, au rang des traîtres avec lesquels il est hors de question de traiter.
« Faire mieux pour Rouen »
Chez LFI et le collectif citoyen qui l’accompagne, on veut « faire mieux pour Rouen », slogan de cette campagne. Comme le veut désormais l’usage en politique, on travaille sur un programme « co-construit » avec les citoyens.
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De premières mesures sont esquissées, que ce soit « pour se débarrasser des délégations de service public », « rendre le pouvoir aux Rouennais par le référendum d’initiative citoyenne », « encadrer les loyers », « lutter contre les Airbnb » ou bien encore la gratuité des transports élargies, un resto municipal solidaire, la suppression des ZFE ou la fin de grands projets à plusieurs millions d’euros.
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Avec à terme, l’envie de mettre fin à une « Rouen à deux vitesses », entre les quartiers populaires et ceux qui sont gentrifiés.
Pour l’heure, la liste n’est pas bouclée, seul le nom de Maxime Da Silva est acté. Le temps de finir la co-construction du projet dans les prochains mois, lors de différents rendez-vous, avec en point d’orgue en décembre, un meeting en présence de Mathilde Panot, patronne des députés LFI à l’Assemblée.
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