Depuis la rentrée scolaire, l’académie de Paris a suspendu trois professeurs des écoles concernés par des plaintes portant sur des faits présumés de violences sexuelles sur des enfants, a appris BFMTV du rectorat, confirmant une information du Parisien.

Le premier cas remonte à la mi-octobre, à l’école Aqueduc dans le 10e arrondissement. Un enseignant de maternelle y a été accusé par plusieurs enfants d’agression sexuelle et aussitôt suspendu. L’enquête est en cours.

Le deuxième cas concerne une jeune enseignante de l’école maternelle Grands-Champs dans le 20e arrondissement. Son compagnon, venu régulièrement dans l’établissement, est visé par une plainte pour attouchements sur un enfant. Sur ces faits, qui concernent une intrusion d’un homme extérieur à l’Éducation nationale, la rectrice de Paris demande une enquête administrative.

26 personnels suspendus au total

Le dernier cas d’agression rapporté aurait eu lieu à l’école maternelle Fessart, dans le 19e arrondissement de la capitale. Au milieu des vacances de la Toussaint, le père d’un élève de 4 ans a déposé plainte pour des faits de viols. L’enseignant a été suspendu à son retour de vacances.

Selon les informations de BFMTV, ce même enseignant avait fait l’objet de deux plaintes pour violences de la part d’une mère d’élève en 2023. L’enseignant a ensuite été mis en arrêt maladie l’année scolaire suivante, avant de reprendre son poste.

La rectrice actuelle, Julie Benetti, n’était pas aux commandes de l’académie parisienne à l’époque. Elle rappelle auprès de BFMTV « sa détermination absolue à garantir la sécurité et le bien-être de tous les enfants accueillis dans les écoles et établissements publics et privés de l’académie de Paris ».

Cette communication intervient trois semaines après la suspension de trois animateurs d’une école parisienne du 11e arrondissement pour plusieurs faits de violences sexuelles sur mineurs depuis le début de l’année scolaire.

« À ce jour, sur les 35.000 personnels que compte l’académie, 26 font l’objet d’une suspension tous motifs confondus, dont 22 enseignants (enseignement public et privé sous contrat) », a précisé le le rectorat.

Article original publié sur BFMTV.com