Par

Thomas Blanc

Publié le

7 nov. 2025 à 13h36

Ce vendredi 7 novembre marque le 11e jour de la grève de la faim de Vanessa Koehler, sur liste d’attente pour obtenir un poste d’enseignante dans l’académie de Strasbourg. La femme de 25 ans ne compte pas mettre fin à son action tant qu’elle n’aura pas obtenu ce qu’elle souhaite pour elle et ses collègues, malgré un état de santé de plus en plus préoccupant.

Des problèmes de santé naissants pour Vanessa Koehler en grève de la faim

Le thermomètre n’indique que 4°C mais Vanessa Koehler est toujours là, entourée de plusieurs personnes venues lui témoigner leur soutien. Elle est désormais assise dans un fauteuil roulant car son état de santé ne lui permet plus de rester debout mais sa détermination n’a pas faibli depuis le premier jour de sa grève de la faim.

@lorraine.actu

Ce vendredi 7 novembre marque le 11e jour de la grève de la faim de Vanessa Koehler, sur liste d’attente pour obtenir un poste d’enseignante dans l’académie de Strasbourg. La femme de 25 ans ne compte pas mettre fin à son action tant qu’elle n’aura pas obtenu ce qu’elle souhaite pour elle et ses collègues, malgré un état de santé de plus en plus préoccupant. Des problèmes de santé naissants pour Vanessa Koehler en grève de la faim Le thermomètre n’indique que 4C° mais Vanessa Koehler est toujours là, entourée de plusieurs personnes venues lui témoigner leur soutien. Elle est désormais assise dans un fauteuil roulant car son état de santé ne lui permet plus de rester debout mais sa détermination n’a pas terni depuis le premier jour de sa grève de la faim. « Ma médecin commence à réellement s’inquiéter. Mon corps me supplie d’arrêter mais ma motivation me pousse à continuer », explique Vanessa Koehler ce vendredi 7 novembre au matin. En effet, des analyses effectuées le jeudi 6 novembre indiquent des problèmes de reins pour la jeune femme. Des employés du rectorat auprès de la jeune gréviste « Je soutiens Vanessa car elle est sincère dans sa démarche et elle est passionnée par son métier. Je la soutiens pour que ça aboutisse et qu’elle ait un poste », raconte à Actu Strasbourg Angélique, standardiste au rectorat et venue, avec certains de ses collègues, apporter du réconfort à la gréviste qu’elle côtoie tous les jours. Toutes les personnes qui sont là, ça fait du bien. Je suis très touchée en voyant que je suis soutenue par les employés du rectorat, j’ai envie de pleurer mais avec mon état, mes larmes ne coulent plus. Même quand mes parents m’appellent le soir en pleurant je n’arrive pas à verser une larme avec eux. Vanessa Koehler Patrick, employé de la Drasi (un service du rectorat) est aussi ému par Vanessa. « J’ai une fille du même âge qui est aussi enseignante, si elle était dans cette situation je ferai tout pour l’aider donc je soutiens inconditionnellement Vanessa », témoigne-t-il tout en adressant à la Marseillaise d’origine les mots suivants : « Dans le rectorat, vous êtes le cœur de nos discussions quotidiennes », ce qui ne manque pas de l’émouvoir. Des moments de bonheur suivis d’instant plus sombres Juste après la dispersion de ce rassemblement de 25 min, alors qu’elle est encore en compagnie d’un médecin psychiatre et d’un collègue professeur, la jeune femme a été la victime d’une agression. Un homme quittant le rectorat, mais ne semblant pas en être un employé, est venu à elle, lui tenant des propos dégradants. Il s’est ensuite approché d’elle, l’a bousculé et déchiré sa pancarte. « Avec mon état de faiblesse, je n’ai pas pu résister. J’ai peur qu’il revienne », raconte Vanessa Koehler. Elle compte déposer une main courante.

♬ son original – PixTyWRLD

« Ma médecin commence à réellement s’inquiéter. Mon corps me supplie d’arrêter mais ma motivation me pousse à continuer », explique Vanessa Koehler ce vendredi 7 novembre au matin.

En effet, des analyses effectuées le jeudi 6 novembre indiquent des problèmes de reins pour la jeune femme.

Des employés du rectorat auprès de la jeune gréviste

« Je soutiens Vanessa car elle est sincère dans sa démarche et elle est passionnée par son métier. Je la soutiens pour que ça aboutisse et qu’elle ait un poste », raconte à Actu Strasbourg Angélique, standardiste au rectorat et venue, avec certains de ses collègues, apporter du réconfort à la gréviste qu’elle côtoie tous les jours.

Toutes les personnes qui sont là, ça fait du bien. Je suis très touchée en voyant que je suis soutenue par les employés du rectorat, j’ai envie de pleurer mais avec mon état, mes larmes ne coulent plus. Même quand mes parents m’appellent le soir en pleurant je n’arrive pas à verser une larme avec eux.

Vanessa Koehler

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Patrick, employé de la Drasi (un service du rectorat) est aussi ému par Vanessa. « J’ai une fille du même âge qui est aussi enseignante, si elle était dans cette situation je ferai tout pour l’aider donc je soutiens inconditionnellement Vanessa », témoigne-t-il tout en adressant à la Marseillaise d’origine les mots suivants : « Dans le rectorat, vous êtes le cœur de nos discussions quotidiennes », ce qui ne manque pas de l’émouvoir. 

Des moments de bonheur suivis d’instants plus sombres

Juste après la dispersion de ce rassemblement de 25 min, alors qu’elle est encore en compagnie d’un médecin psychiatre et d’un collègue professeur, la jeune femme a été la victime d’une agression. Un homme quittant le rectorat, mais ne semblant pas en être un employé, est venu à elle, lui tenant des propos dégradants.

Il s’est ensuite approché d’elle, l’a bousculée et déchiré sa pancarte. « Avec mon état de faiblesse, je n’ai pas pu résister. J’ai peur qu’il revienne », raconte Vanessa Koehler. Elle compte déposer une main courante.

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