Amanda Lear fait partie des
artistes qui ont traversé les générations. Et
à 86 ans, la chanteuse pop et disco n’a pas dit son dernier
mot, puisque le 7 novembre, elle a dévoilé un nouvel album,
Looking Back.
Deux jours plus tôt, soit le
mercredi 5 novembre, elle est venue faire la promotion de ses
nouveaux titres sur le plateau de C à Vous. Aux côtés d’Anne-Élisabeth Lemoine et de ses
chroniqueurs, elle est revenue sur sa carrière, mais a aussi
parlé de sa vie privée et notamment des pertes douloureuses
qu’elle a connues.
Amanda Lear : ce terme qu’elle
refuse que l’on emploie à son sujet
Amanda Lear est une artiste
complète. Si elle s’illustre aujourd’hui en tant que chanteuse,
elle a commencé sa carrière dans les années 1960 comme mannequin et
muse du peintre surréaliste Salvador Dalí. Il
faudra attendre une dizaine d’années pour qu’elle explore un nouvel
art, à savoir celui de la musique. Elle sera rapidement couronnée
de succès dans ce domaine, et ses singles comme « Blood and Honey », « Follow Me » ou « Queen of Chinatown » feront d’elle une icône
du disco-euro pop en Europe.
Avec une carrière comme la
sienne, Amanda Lear est considérée par certains comme une icône.
Cependant, elle n’est pas d’accord avec ce terme : “Alors pour moi une icône c »est quelque
chose de religieux. Vous voyez au mur l’icône c’est elle est figée,
on s’agenouille devant, on fait sa prière. Et je n’aime pas ce côté
figé, immobile”, explique-t-elle sur le plateau de
C à Vous, avant de
poursuivre : “C’est
pour ça que je dis je ne suis pas une icône, je suis une
survivante. Puisque je suis encore là.”
“Toutes mes copines ont
disparu” : les confessions douloureuses d’Amanda Lear
Ce n’est pas pour rien qu’elle
a choisi ce terme. En effet, celle qui fut également animatrice de
télévision a connu de nombreuses pertes : “Toutes mes copines ont disparu, Marianne
Faithfull, Anita Pallenberg… toutes mes copines. Et moi
je suis une survivante, donc je préfère.” Amanda Lear a
d’ailleurs consacré une chanson à tous ses proches partis avant
elle : “Et c’est pour ça que
j’ai écrit cette chanson qui s’appelle ‘I’m a 60 survivor’,
je suis une survivante.”
En plus d’avoir perdu de
nombreuses amies, Amanda Lear est veuve depuis 25
ans, suite à
la mort de son mari, Alain-Philippe Malagnac, en 2000. Une
disparition aussi tragique qu’inattendue, puisqu’il a péri dans un
incendie.