Par
Julien Sournies
Publié le
7 nov. 2025 à 16h31
INFO ACTU GRENOBLE. L’arrivée de Shein à Grenoble (Isère) se précise. Après l’ouverture de son premier point de vente physique au BHV Marais de Paris le 5 novembre, laquelle a récolté son lot de déceptions de la part de plusieurs clients, l’enseigne chinoise ouvrira bien ses portes au sein des Galeries Lafayette grenobloises (futur BHV), malgré la demande de suspension formulée par Éric Piolle.
Voici tout ce qu’il faut savoir autour de son ouverture dans la capitale des Alpes.
Une ouverture prévue le 21 novembre
Selon nos informations, la célèbre marque de fast fashion chinoise accueillera ses premiers clients à partir du vendredi 21 novembre et non pas à compter du 18 novembre. « En raison d’ajustement de dernière minute, les dates d’ouvertures sont souvent sensibles de changer », justifie la Société des grands magasins (SGM), propriétaire des Galeries grenobloises, à notre rédaction.
Comme révélé par actu Grenoble dans un précédent article, l’espace de vente grenoblois se situera bien au troisième étage des futures ex-Galeries Lafayette. Contrairement à d’autres marques présentes dans le grand magasin, le géant chinois ne disposera pas d’un « petit » corner : il occupera en effet 450 des 6 000 m2 du bâtiment de la place Grenette.
Pour faire fonctionner cette toute nouvelle boutique, une dizaine d’employés a par ailleurs été recrutée, nous informe-t-on.
Vers une forte affluence ?
Alors que l’inauguration à Paris a fait beaucoup de clients déçus, la Société des grands magasins espère attirer les foules à Grenoble. « Certes, ça n’a pas plus à certaines personnes, mais c’est vraiment une minorité. La majeure partie était contente », dit-on dans le groupe.
Si la Société des grands magasins confirme l’arrivée du mastodonte asiatique, la lettre d’Éric Piolle adressée au président du groupe SGM, Frédéric Merlin, peut-elle finalement reporter, voire avorter son ouverture ?
« Je vous demande de suspendre son arrivée dans notre ville tant que ses dirigeants n’auront pas apporté à nos parlementaires toutes les garanties nécessaires quant au contrôle et à la vérification de la légalité des produits proposés à la vente par votre partenaire », a écrit l’édile écologiste, ajoutant « refuser d’accueillir une enseigne qui foule aux pieds les valeurs de dignité, d’éthique et de durabilité ». À cette question, la SGM n’a pas fait de commentaire.
Personnalisez votre actualité en ajoutant vos villes et médias en favori avec Mon Actu.