Honoré au 10e Festival International du Film de Comédie de Liège, en Belgique, ces derniers jours, Jean Reno a eu le plaisir de retrouver Jean-Marc Barr, près de quarante ans après « Le Grand Bleu » (1988), de Luc Besson.
Quand on pense à Jean Reno, on pense d’abord au « Nikita » (1990) et à « Léon » (1994), de Luc Besson, aux « Rivières pourpres » (2000), de Mathieu Kassovitz, au « Da Vinci Code » (2006), de Ron Howard. Des thrillers et des drames. Mais l’acteur français a aussi excellé dans le registre comique, en premier lieu avec « Les visiteurs » (1993), de Jean-Marie Poiré, et ses suites (1998, 2001, 2016), ou encore « L’opération Corned Beef » (1991) et « La Panthère Rose » (2006). Bref, Jean Reno est aussi un acteur de comédie. Et, pour ça, il a été honoré au 10e Festival du Film de Comédie de Liège, en Belgique.
Jean Reno était donc convié à la cérémonie d’ouverture du festival, mercredi 5 novembre 2025, pour recevoir un prix récompensant l’ensemble de sa carrière. Mais, avant de se voir remettre le trophée, des mains de son épouse Zofia Borucka, il a eu l’émouvante surprise d’être rejoint sur la scène du Forum de Liège par Jean-Marie Poiré, qui l’a dirigé sur plusieurs films, mais aussi de Jean-Marc Barr, son partenaire de jeu dans « Le Grand Bleu » (1988), de Luc Besson, qu’il n’a pas souvent croisé depuis le tournage du film culte. « Je suis si heureux de te voir », a glissé Jean Reno, en tombant dans les bras de Jean-Marc Barr, qui a également répondu présent à l’inauguration d’une plaque au nom de l’acteur Liège.
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« Le Grand Bleu », des huées au succès
Librement inspiré des vies de Jacques Mayol (interprété par Jean-Marc Barr) et Enzo Maiorca (Jean Reno), champions de plongée en apnée, qui se sont battus pour le record en apnée no limit, « Le Grand Bleu » n’a pas convaincu les spectateurs du Festival de Cannes, où il a été présenté en avant-première lors de la cérémonie d’ouverture en 1988. Malgré les premières critiques (très) négatives, le film a rencontré un immense succès en salles, avec 9,2 millions de spectateurs – soit le record au box-office de l’année 1988, puis un succès professionnel en remportant deux César en 1989 (meilleure musique et meilleur son). Nommés pour le prix du meilleur acteur et du meilleur acteur dans un second rôle, ni Jean-Marc Barr, ni Jean Reno n’ont été récompensés.