Pour la 18e année, la médiathèque Lucien-Herr située à Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine) va entrer en Trans Musicales. Pour la première fois, suite au départ de Jean-Jacques Le Poulichet pour d’autres horizons, c’est Léo Plisson, recruté comme agent de médiation en septembre, qui en sera le chef d’orchestre.

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 C’est vrai que cela peut paraître un peu intimidant mais c’est surtout joyeux, souligne le bibliothécaire.Comme mon prédécesseur j’aime la musique et je la pratique. J’attends donc ce moment avec impatience. C’est tout de même un des plus grands festivals de France. 

« Attiser les curiosités »

Comme à l’accoutumée, Thomas Lagarrigue, du pôle communication du festival, lance le rythme avec Trans’Apéro Prog’. Les publics pourront, autour d’un verre, déguster les vidéos et écouter les talents invités à la 47e édition. Plus de 70 noms sont programmés dans 5 lieux différents. Difficile de faire son choix et d’avoir une vision des tendances du moment. En accueillant Thomas nous sommes totalement dans notre mission d’ouvrir les horizons et d’attiser les curiosités , complète l’intéressé, âgé de 30 ans.

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Le deuxième rendez-vous est aussi un rituel. Le théâtre L’Aire Libre étant, depuis 1997, le lieu de résidence de la création des Transmusicales, les publics de la médiathèque bénéficient d’une rencontre privilégiée en toute simplicité et proximité avec l’artiste choisi.

« Inviter le jeune public »

Après des grands noms comme Stromae, Lujipeka ou Zaho de Sagazan, place cette année à Asfar Shamsi.  Je suis son travail depuis le début. Je suis ravi d’avoir l’honneur de la faire s’asseoir sur mon divan et écouter ce qu’elle a à nous dire. J’aime beaucoup son style entre rap, freestyle, chanson française et électro. Elle brouille les frontières entre les genres avec justesse , souligne-t-il.

Comme parler musique ne remplace pas le fait de l’écouter, la dernière proposition offre le micro à un nom local. Léo Plisson a choisi Pagaill pour l’Off de la médiathèque.

 Plus qu’un concert, Pagaill offre un spectacle en forme de visite guidée dans un cadre onirique, explique-t-il. Nous le recevons juste après la sortie de Premières vagues, son premier album. À travers son flot poétique et sa pointe d’humour, Pagaill parle de transidentité, de mouvement et d’adelphité. On passe du boom bap à la chanson. C’est une manière d’inviter le jeune public à vivre un premier concert. 

Vendredi 14 novembre, 19 h : TRANS’Apéro prog’. Samedi 29 novembre, 11 h 30 : Asfar Shamsi. Samedi 6 décembre, 18 h : Pagaill. Le tout à la médiathèque et gratuit. Réservation conseillée www.mediatheque-lucien-herr.fr