Par

Laurent Fortin

Publié le

7 nov. 2025 à 8h45

Le lundi 3 novembre. C’est à cette date que les 380 élèves des 15 classes de l’Enclos (6 en maternelle et désormais 9 en élémentaire, soit une de plus que l’an passé) ont intégré le nouveau groupe scolaire Simone-Veil. Une décision de décaler la rentrée prise au printemps dernier en collaboration avec les équipes pédagogiques. Démarré il y a environ deux ans, le chantier a en effet pris du retard.

Toutefois, le bâtiment qui a poussé dans le secteur des Echalonnières est largement visible du boulevard Luc-Dejoie. D’autant que les aménagements de voirie devant son parvis ont, quant à eux, été réalisés (bande centrale infranchissable sur la chaussée, délimitation des bas-côtés, piste cyclable…). Tout en bois, épousant la pente descendant vers la zone industrielle de la Vertonne, elle suscite la curiosité. Une fois la porte poussée, celle-ci n’est pas déçue.

La cour d’école des maternelles a de quoi surprendre avec ses cabanes en forme de hutte, ses jeux en bois dont son mini-pont de singe, les nombreux bancs, son bac à sable et son arbre gigantesque au milieu, entouré de copeaux de bois.

C’est un chêne d’une quarantaine d’années qu’on a expressément tenu à préserver. Cela n’a pas été simple pendant les travaux. Mais nous l’avions fortement protégé. On a craint à sa santé à certains moments. Mais il est debout. Il sera l’emblème de cet établissement.

Le maire, Rodolphe Amailland, lors d’une visite.

Pour l’élu qui avait commencé son second mandat, par des manifestations d’habitants contre un projet d’abattage d’arbres, à la chaussée des Moines, cette consigne donnée au cabinet d’architecte Leibar-Seignerin avait tout d’un symbole.

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C’est une cour végétalisée comme on les a retravaillées dans les autres écoles.

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Penser pour les enfants et enseignants

Plus globalement, la conception ellipsoïdale de l’école, dotée de grandes baies vitrées, permet, d’un côté, d’avoir toujours un œil sur la cour et, de l’autre, de pouvoir admirer l’horizon vertavien.

Et on ne peut pas se perdre. On revient toujours au même endroit. La déclivité du terrain fait qu’il y a deux rez-de-chaussée et non pas deux niveaux : un pour les maternelles et un autre pour les élémentaires.

Patrice Garnier, adjoint aux affaires scolaires

D’ailleurs, la cour des plus grands enfants vaut aussi le détour avec son tableau noir, pour les amateurs de dessins à la craie, son toboggan intégré dans un talus, et l’accès à une partie du bois voisin.

Cette cour est même agrandie pendant les heures de classe. À la rentrée et à l’heure de sortie, une partie sert de parking pour les parents. On mutualise l’espace. D’ailleurs, la sobriété foncière a aussi guidé la construction.

Thomas Delplace, adjoint aux travaux.

Certaines classes ont une vue surprenante sur la campagne vertavienne.
Certaines classes ont une vue surprenante sur la campagne vertavienne. ©Hebdo de Sèvre et Maine

La surface bâtie est de 3 300 m2 pour une emprise totale de moins d’un hectare (9 600 m2). Au total, l’établissement pourra accueillir jusqu’à 22 classes dont deux dites inclusives, soit un peu plus de 500 élèves. Elle pourra donc être encore remplie.

L’équipement d’un coût de plus de 17 millions d’euros est aussi doté d’une grande salle de motricité se transformant en salle de sieste en début d’après-midi, mais aussi deux espaces de restauration scolaires ou encore de salles relaxantes pour les enfants atteints de trouble autistique.

L’école intègre un accueil périscolaire qui se transformera en centre de loisirs les mercredi et les vacances scolaires.

Qui permet une centaine de places supplémentaires.

Patrice Garnier

De quoi atténuer les colères de certains parents n’arrivant pas avoir de places.

Parmi les autres originalités, ces bandes de leds éclairant la coursive extérieure ainsi que ces nichoirs à oiseaux et autres abris à chauve-souris.

La sobriété est aussi énergétique avec des matériaux à forte performance d’isolation évitant les excès de température, une ventilation double flux qui permet d’avoir un air sain et une chaufferie à bois.

Thomas Delplace

Les enfants et le personnel n’ont pas eu de mal à partir de leur école construite en 1973, dont la prochaine vie n’a pas encore été définie (probablement un programme immobilier et des services publics).

Tous les Vertaviens peuvent découvrir le nouveau groupe scolaire Simone Veil. Une porte ouverte est organisée samedi 8 novembre, de 13 h 30 à 17 h 30.

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