C’était il y a sept mois. Le 10 avril dernier, après des mois de doutes et d’incertitudes pour les 450 salariés de l’usine chimique Vencorex de la plateforme chimique du Pont-de-Claix, placée en redressement judiciaire en septembre 2024, le tribunal de commerce de Lyon choisissait l’offre de reprise du chinois Wanhua, via sa filiale hongroise BorsodChem, qui maintenait seulement une cinquantaine d’emplois. Une offre préférée à celle d’une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), mise sur pied en urgence par des salariés de Vencorex et des collectivités locales, offre que le tribunal n’avait pas estimée assez solide.
Redémarrer la production de chlore
Le 7 juillet, l’espoir renaissait avec la présentation d’un projet pour relancer l’activité. Les anciens porteurs de la SCIC,…