Le général russe Iaroslav Moskalik a été tué dans l’explosion de sa voiture, ce vendredi 25 avril à côté de Moscou.Sa mort est intervenue juste avant la rencontre cruciale au Kremlin entre Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff au sujet de la guerre en Ukraine.
Un colis piégé a provoqué l’explosion d’un véhicule à côté de Moscou, ce vendredi 25 avril. L’événement serait anecdotique si son occupant n’était pas un haut gradé russe, le général Iaroslav Moskalik. Le comité d’enquête russe a confirmé la mort du général, qui occupait les fonctions de « chef adjoint de la Direction générale opérationnelle de l’état-major » des forces armées, et a ouvert une enquête pour « meurtre ».
Pas de revendication de Kiev
L’explosion, qui a été causée par « la détonation d’un engin explosif improvisé », s’est produite près d’un immeuble résidentiel dans la ville de Balachikha, à l’est de Moscou. Sur des images diffusées par l’AFP, on pouvait voir un véhicule carbonisé et un corps recouvert d’un sac mortuaire emporté par les services funéraires. Elle est survenue juste avant la rencontre cruciale entre l’émissaire américain Steve Witkoff et le président russe Vladimir Poutine, au Kremlin, pour mettre fin à la guerre en Ukraine. L’explosion, qualifiée d' »attaque terroriste » par la diplomatie russe, n’a pas été revendiquée par l’Ukraine, ni par une autre entité.
En décembre 2024, le commandant des forces russes de défense radiologique, chimique et biologique, Igor Kirillov, avait été tué par l’explosion d’une trottinette électrique piégée à Moscou. Cet assassinat avait été revendiqué par les services de sécurité ukrainiens (SBU). Après ce meurtre, le président russe Vladimir Poutine avait admis, fait rare, une défaillance des services de sécurité russes.
C.Q