(Actualisé avec précisions)

Le vice-président
taïwanais Hsiao Bi-khim s’est rendu vendredi en Belgique où il a
participé à une réunion avec des parlementaires.

Bien que des ministres taïwanais des Affaires étrangères se
soient parfois rendus en Europe ou dans d’autres pays n’ayant
pas de liens diplomatiques officiels avec l’île, il est rare
qu’un haut responsable comme le vice-président effectue un tel
déplacement.

Hsiao Bi-khim s’est exprimé lors du sommet annuel de
l’Alliance interparlementaire sur la Chine, organisé au
Parlement européen à Bruxelles.

La mission chinoise auprès de l’Union européenne a déclaré
samedi lors d’un point presse que le déplacement de Hsiao
Bi-khim constituait « une grave violation du principe d’une seule
Chine, une grave interférence dans les affaires internes de la
Chine et sape grandement la confiance mutuelle (qui existe)
entre la Chine et l’UE ».

Taïwan, que la Chine considère comme une province rebelle,
n’a aucune relation diplomatique avec des pays européens, à
l’exception du Vatican.

Pékin considère l’île, gouverné démocratiquement, comme une
partie intégrante de son territoire, malgré les vives objections
du gouvernement de Taipei, et n’exclut pas de la ramener dans
son giron par la force.

(Ben Blanchard; version française Camille Raynaud)