Arrivé à l’Eintracht Francfort en janvier dernier contre près de 20 millions d’euros, Elye Wahi traverse une période noire. Comme l’explique l’Equipe du jour, dix mois après son transfert depuis l’OM, l’attaquant français peine à justifier les espoirs placés en lui. Cantonné au banc, il ne compte que 297 minutes de jeu en Bundesliga et aucun but. Même en Ligue des champions, son impact reste limité : une seule passe décisive face à Galatasaray (5-1), puis plus aucune apparition contre l’Atlético, Liverpool ou Naples.

La dernière titularisation de Wahi, samedi dernier à Heidenheim (1-1), s’est soldée par une prestation décevante. Après soixante-seize minutes sans éclat, il a quitté la pelouse la tête basse, manquant une occasion nette à trois mètres du but. Son entraîneur Dino Toppmöller n’a pas caché sa frustration. « C’est à Elye de se montrer lorsqu’il est aligné, et les critiques sont fondées. Nous attendons davantage de lui, notamment qu’il soit plus agressif et plus percutant balle au pied. Peut-être suffit-il d’un but pour créer un déclic. Rien n’arrive par hasard, il doit travailler encore plus dur pour y arriver. »

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Même son de cloche chez le manager général Markus Krösche. « Il manque clairement de confiance et d’un peu de réussite. Les attaquants ont besoin de marquer, peu importe comment, pour entrer dans un flux. »

Jamais titularisé sur la durée d’un match complet, Wahi est désormais loin dans la hiérarchie offensive, derrière Jonathan Burkardt. À Francfort, la patience semble s’amenuiser. Selon la presse allemande, le club envisagerait déjà le recrutement d’un nouvel avant-centre, et un départ de Wahi dès cet hiver n’est plus exclu. Pour l’ancien Marseillais, le rêve européen vire au calvaire.

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Pour résumer

Arrivé à Francfort en janvier, Elye Wahi vit un cauchemar : aucun but, seulement 297 minutes de jeu et une confiance brisée. Critiqué par son entraîneur Toppmöller et son manager Krösche, l’ex-attaquant de l’OM pourrait déjà quitter l’Eintracht cet hiver, le club cherchant un nouvel avant-centre.

Rédacteur

Julien Pédebos