Publié le
8 nov. 2025 à 11h08
Chez MAGNUM à Toulouse, le vin jouit toujours d’une » top selec’ « (Tom Selleck, la série Magnum, tout ça…). Dans une salle étirée de tout son long, bercée par le son d’un vinyle d’Al Green, se dévoile face au comptoir un impressionnant mur rempli de (très) jolis flacons. La carte affichera d’ailleurs bientôt plus de 1000 références. Du sérieux. Mais l’enjeu ici, c’est aussi de montrer qu’autour des verres et des assiettes à partager le soir, la case du midi a également une carte à jouer. Allons boire… Euh, voir ça.
Service étoilé
Premier atout dans un jeu qui n’a rien à cacher : le service, assuré et assumé par l’ancien maître d’hôtel du restaurant toulousain étoilé Hedone (qui a fermé ses portes début 2025). Dans le geste comme dans le verbe, des petites attentions qui font la différence : conseils avisés sur le vin (au passage, astucieuse formule verre de vin + café pour 5€), carafe d’eau et panière à pain jamais vides, et présentation souriante des plats.
Autre surprise : le prix du menu déjeuner. 20 euros pour le sacro-saint triptyque entrée-plat-dessert. Pas tous les jours, au propre comme au figuré (le service du midi n’est assuré que du jeudi au dimanche). Encore plus dans un quartier aussi cossu que les Carmes.
Ça cuisine !

Retour à la ferme, mais dans l’assiette, pour cet œuf à la coque. (©L.M.M.)
Et puis dans l’assiette, pardon, mais ça cuisine ! Avec justesse et goût. Sans chercher à impressionner avec des énoncés élastiques ou des plats surchargés en tout. Pour rien. En entrée, œuf à la coque et crispy de canard. Un classique indémodable à la présentation rigolote (un peu de paille dans l’assiette pour simuler le retour à la ferme). Joli à l’œil, mais un rien acrobatique mouillette à la main (comment qu’on sauce le jaune qui coule dans l’assiette, hein ?).
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C’est déjà Noël

Le genre de plat qui me plait BEAUCOUP (©L.M.M.)
Le plat : cuisse de poulet désossée, polenta crémeuse, jus riche et nappant, olives, citron confit. Chaleur, plaisir, confort. En dessert, tiramisu aux éclats de praliné pistache. Tellement généreux qu’il aurait pu se manger à plusieurs ( » aurait pu « , car je l’ai partagé avec moi-même). Léger déséquilibre tout de même : beaucoup trop de crème au mascarpone et pas assez de biscuit. Mais ça s’ajuste. D’autant que la réouverture date de seulement deux semaines. Et pour finir, encore une petite attention, inattendue : un sorbet yuzu et gin, pensé comme un Trou Normand. Une note de fraîcheur, offerte à chaque table. Cadeau. Ça se confirme : on n’a jamais été aussi près de Noël.
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Infos pratiques :
Magnum
5 Rue Perchepinte à Toulouse
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