Entre chacun de ses cours de théâtre, pendant les pauses-café, Marie consulte frénétiquement Doctolib, en espérant voir apparaître un créneau pour une préservation de la fertilité. « On m’avait dit de tenter ma chance, que les créneaux s’ouvraient au compte-goutte, donc il fallait être réactif », explique cette femme de 35 ans.

Plusieurs fois par jour, elle actualise, en vain. « C’était toujours indisponible à la réservation. » Elle essaye également d’appeler le groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon à Paris (XXe). « Mais le secrétariat croule aussi sous les appels. Je me suis rendu compte que ça allait être au petit bonheur la chance, c’est qui est plutôt anxiogène », raconte-t-elle. Et de soupirer : « Là, j’ai pris conscience que congeler mes ovocytes allait vraiment être plus compliqué que ce que j’envisageais ».