RÉCIT – Cette ville russe historique, en proie aux difficultés économiques accentuées par la guerre en Ukraine, est à la recherche de nouveaux partenaires parmi les «pays amis» – dont la Chine -, avec des résultats jusqu’à présent limités.

Michel Strogoff y a fait étape au cours de son périple vers la Sibérie, alors que sa célèbre foire battait son plein et que « dix races différentes de négociants, européens et asiatiques, y fraternisaient sous l’influence des transactions commerciales », comme le relève Jules Verne. Maxime Gorki, écrivain emblématique du pouvoir soviétique, qui y est né, lui a transmis son nom de 1932 à 1990. Le physicien dissident Andreï Sakharov y fut envoyé en l’exil, reclus dans un petit appartement transformé en musée, que l’on visite aujourd’hui avec émotion. Nijni Novgorod, l’une des plus vieilles villes de Russie, chargée de huit siècles d’histoire, s’étend à la confluence de la majestueuse Volga et de la rivière Oka, à quatre cent cinquante kilomètres au nord-est de Moscou. La cité, avec son fort (kreml, en russe) aux murailles crénelées dominant la ville basse, a longtemps été un bastion commercial et industriel. Elle s’efforce désormais de conjurer la crise et les effets des sanctions économiques…

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Le Figaro

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