S’ils se sont recueillis devant la stèle après le dépôt de gerbes, les nombreux élus présents n’ont pas pris la parole, la laissant aux représentants de la communauté juive.
/ PHOTO L.M.
« Se souvenir, ce n’est pas regarder le passé, c’est protéger l’avenir. » Jean-Jacques Zenou, président de la radio juive de Marseille Radio JM, animait ce dimanche 9 novembre au matin la cérémonie commémorative pour les enfants juifs de la Verdière, à la Rose (13e). C’est ici, au 40 avenue de la Rose, qu’à l’automne 1943, 32 enfants âgés de 6 mois à 17 ans, 10 mamans et 5 autres adultes ont été déportés vers le camp de Drancy avant d’être tués à Auschwitz parce qu’ils étaient juifs.
Ils avaient trouvé refuge en mai 1943 dans ce « château » de la Verdière, dont il ne reste aujourd’hui que le nom, le bâti ayant été rasé en 1994 pour laisser place à un petit centre commercial. Cet hôtel-pension avait été ouvert sur ordre de la Gestapo, pour y placer des enfants juifs et leurs mères en rétention après les rafles du Vieux-Port et de l’Opéra de janvier 1943. Ils y ont vécu dans une sorte de bulle d’innocence et de fraîcheur, jusqu’au 20 octobre 1943, premier jour de leur déportation.
La cérémonie s’est achevée par le dépôt de roses blanches sur la stèle du 40, avenue de la Rose (13e) par les enfants présents. / PHOTO L.M.
Les élus et représentants institutionnels de la communauté juive de Marseille étaient nombreux ce dimanche pour prendre part à cette commémoration. Si Martine Vassal (DVD) était représentée par Denis Rossi pour l…