Predator: Badlands, le nouveau film réalisé par Dan Trachtenberg, vient d’arriver aux États-Unis : état des lieux de son démarrage au box-office.
Le septième film de la franchise Predator est sorti ce mercredi 5 novembre dans nos cinémas français. Est-ce qu’on en avait besoin ? non. Est-ce que c’est un divertissement généreux et techniquement abouti ? oui. Malgré son écriture fragile, le film réalisé par Dan Trachtenberg (10 Cloverfield Lane, Prey) est visuellement irréprochable, malignement mis en scène et propose un bestiaire foisonnant. Ce vendredi 7 novembre, ce petit plaisir de blockbuster est sorti dans les cinémas américains. Faisons le point sur son démarrage au box-office.
Predator : vraiment un beau départ ?
Lors de son premier week-end d’exploitation dans les cinémas américains, Badlands aurait récolté dans les 40 millions de dollars de recettes dans 3 725 salles. C’est le meilleur démarrage pour un film de la franchise initiée en 1987. Le record était jusque-là tenu par Alien vs. Predator (38,2 millions) sorti en 2004 – sans prendre en compte l’inflation. Le film avec Elle Fanning a donc fait mieux que le Predators de 2010 (24,7 millions) et le The Predator de 2018 (24,6 millions).
Néanmoins, rappelons que le budget de production de Badlands s’élèverait à 105 millions de dollars. C’est le plus gros investissement de la franchise devant l’opus de 2018 (88 millions de dollars) et le premier Alien Vs. Predator (60 millions). Le défi de Badlands sera donc de rentabiliser son gros budget, ce qui ne sera pas une mince affaire.

La chasse au box-office est ouverte
À titre de comparaison, Alien: Romulus, a été produit pour 80 millions de dollars. Après un lancement proche du dernier Predator, à hauteur de 42 millions, le film réalisé par Fede Álvarez a récolté plus de 105,3 millions de dollars au box-office domestique et 350,8 millions dans le monde sur l’ensemble de son exploitation. Même avec une trajectoire proche de Romulus, qui a bien performé sur la durée, Badlands ne serait pas un immense succès. À voir si le bouche-à-oreille et la bonne presse du film sur le sol américain suffiront à en faire une victoire pour Disney.