Avec les victoires de Monaco et Paris dimanche à domicile de Saint-Quentin (92-84) et Limoges (115-93) en clôture de la 7e journée, six équipes affichent désormais le même bilan de cinq victoires en tête de l’Élite de basket.
Le club du Rocher en comptait déjà cinq à l’issue de la précédente journée, mais a été depuis sanctionné d’une victoire en moins au classement pour ne pas avoir payé la «taxe de luxe» compensant son statut fiscal particulier due au titre de la saison écoulée. Il se retrouve donc au même niveau que l’Asvel, Strasbourg, Nanterre, Le Mans et Paris après un succès plutôt tranquille cependant agrémentée d’une frayeur en fin de match.
Alors qu’ils avaient fait le travail d’entrée (25-12 à la fin du premier quart-temps), les Monégasques de Matthew Strazel (21 pts à 4/7 à 3 pts) ont laissé à plusieurs reprises revenir le SQBB, avant-dernier du classement. Jusqu’à l’entendre souffler dans leur nuque, grâce à ses artificiers longue distance Giovan Oniangue (18 pts, 6/8 à 3 pts) et Loïc Schwarz (14 pts, 4/6), à un peu moins de deux minutes de la fin (86-82) alors qu’ils comptaient 18 points d’avance en début de quatrième quart-temps (78-60).
La «Roca Team», sans Mike James au repos trois jours après son récital à Belgrade contre le Maccabi Tel-Aviv (34 pts) en Euroligue, a finalement serré la vis et assuré aux lancers-francs (2/3 pour Yoan Makoundou et David Michineau, 22/24 au total). Avant qu’un contre de Terry Tarpey suivi d’un tir primé de Nemanja Nedovic ne scellent la victoire.
Le Paris Basketball s’est lui épargné une fin de match sous tension alors qu’il était au coude à coude avec un CSP déplumé à la mi-temps à l’issue d’une première période ouverte aux quatre vents (62-56). Mais les Limougeauds, bien que vaillants, ont explosé en seconde période face à l’intensité des Parisiens, leurs innombrables rotations, leur supériorité au rebonds (42 à 28) et leur déluge derrière l’arc (14/35). Nadir Hifi (24 pts à 7/9 à 2 pts) et Joël Ayayi, proche du triple-double (14 pts, 8 rebonds et 11 passes décisives), se sont taillés la part du lion de ce festin.