DÉCRYPTAGE – Les propos du président de la République sur la possibilité d’accepter l’accord commercial entre l’UE et les pays d’Amérique du Sud suscitent la colère chez les paysans et dans la classe politique.

« Je suis plutôt positif, mais je reste vigilant parce que je défends aussi les intérêts de la France. » Les propos d’Emmanuel Macron, tenus en marge de la COP30 jeudi au Brésil, sur la possibilité d’accepter l’accord commercial entre l’Union européenne et des pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay), sèment le trouble en France. Les agriculteurs et une partie de la classe politique sont vent debout contre cet accord de libre-échange en discussion depuis 1999. « Entre “on ne signera pas le Mercosur en l’état” déclaré au printemps et “je suis plutôt positif” aujourd’hui sur la possibilité d’accepter l’accord commercial entre l’UE et des pays du Mercosur, il y a une rupture claire et un changement de posture du président de la République vis-à-vis de l’agriculture française, a fustigé dimanche, auprès du Figaro, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau. On a eu connaissance de ses propos depuis le Brésil sans discussion préalable, c’est un affront et un reniement total…

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Le Figaro

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