Posted On 9 novembre 2025
« On s’était donné un délai de quinze jours. Si on n’arrive pas à les joindre, on basculera vers la réquisition» annonce Céline Deslattes une passionaria de la majorité municipale (Verts/LFI) en parlant de la réquisition des logements privés. ( Place Gre’Net ) Les propriétaires grenoblois sont à nouveau menacés, stigmatisés après avoir été spoliés sur la valeur des biens la plus faible des grandes villes, la taxe foncière la plus élevée, l’encadrement des loyers et le « permis de louer » mis en place dans certains quartiers ( dont Alsace Lorraine!) que Laurence Ruffin étendrait à toute la ville si elle était élue.
Ajoutons les nouveaux quartiers, ou avec le » foncier solidaire », les nouveaux acquéreurs d’appartements ne sont plus propriétaires du foncier et ne peuvent plus réaliser de profit sur la vente de leur appartement! Le refus de la promotion sociale est institutionnalisé.

Céline Deslattes l’élue Rouge/Verts au premier rang du lancement ( poussif) de Laurence Ruffin qui veut continuer à appauvrir les malheureux propriétaires Grenoblois
LA SURENCHÉRE ROUGE/VERTS, NPA et LFI SUR LE DOS DES PROPRIÉTAIRES
Mais la majorité sortante divisée fait de la surenchère car elle subit la pression du NPA et de LFI. Le premier verrouille le DAL qui organisait encore une manif’ devant l’hôtel de ville mercredi. Peu importe la maigreur des troupes parmi lesquelles Allan Brunon , le candidat LFI à la mairie. La municipalité qui refuse d’écouter les centaines d’habitants et de commerçants qui manifestent contre certains aménagements ( place de Metz, Jeanne d’Arc, Berriat…) est à genoux devant le DAL.
L.RUFFIN NE VEUT PAS ABANDONNER LE TERRAIN DE L’EXTRÊME GAUCHE
D’ailleurs » à la sortie de la réunion, les représentants du collectif se disent globalement satisfaits » rapporte Joël Kermabon ( Place Gre’Net) . Les malheureux qui cherchent un hébergement n’en sont pas la cause, mais la concurrence à l’extrême gauche. Laurence Ruffin ne veut pas abandonner ce terrain. Pour ce qu’on sait du comportement immobilier de la candidate de Piolle ou de Céline Deslattes, il ne semble pas que ces bonnes intentions ne les concernent!
LE SILENCE DES OPÉRATEURS EST ASSOURDISSANT
Il n’est donc pas exclu que, dans le cadre de la campagne municipale, les propriétaires grenoblois soient les premières victimes de cette surenchère politicienne. On est toujours étonné du silence de la FNAIM, du Syndicat des Propriétaires et de tous les promoteurs qui vendent des logements à des acquéreurs ainsi spoliés. Ce sont eux qui devraient être devant l’hôtel de ville en train de protester.


à gauche les volets verts à l’abbaye vendus à un promoteur qui ne construira jamais des appartements à 4000 € le M2 invendables , donc vides pendant encore des années, à droite rue Jay, un immeuble vide depuis 10 ans , appartenant à la ville…
DES MILLIERS DE LOGEMENTS VIDES DANS LE SOCIAL
La Tartufferie est à son comble puisque ni, le DAL, ni LFI , ni la municipalité n’évoquent les milliers de logements vides dans le parc social que gèrent … les élus majoritaires. Sur les 6612 logements vides à Grenoble – un record national – de l’ordre de la moitié sont des HLM que MM Klauss Habfsat et Pierre Bejjaji, élus du groupe Piolle et Présidents de Grenoble-Habitat et d’Actis pourraient attribuer!
REQUISITIONNER D’ABORD LES LOGEMENTS SOCIAUX VIDES!
Dans certains quartiers la vacance de logements dépasse les 30 % ! Le collectif » Réconcilier Grenoble » animé par Clément Chappet n’a pas manqué de le faire remarquer en demandant « aux élus de la majorité qui président Actis et Grenoble-Habitat de réquisitionner d’abord les centaines de logements vides du parc social avant de s’attaquer encore aux propriétaires dont la valeur des biens est déjà la plus faible des grandes villes » .
COMMENT JUSTIFIER QUE DES FAMILLES DORMENT DANS DES ÉCOLES?
Intervenant concomitamment à cette manifestation, Joël Kermabon a estimé en présentant la postion de » Réconcilier Grenoble », que » le rassemblement n’a pas échappé à la récupération politique. » Tandis que le drapeau du NPA et Allan Brunon aux côtés du DAL échappent à toute idée de récupération et n’ont aucun rapport avec la lutte politicienne à gauche.
Pourtant comment justifier des familles qui dorment dans les écoles alors que le Conseil d’Administration d’Actis présidé par Pierre Bejjaji, reconnaissait dans son propre compte rendu de Conseil d’administration plus de 700 logements vides fin de 2024? Que les volets verts à l’abbaye confiés à un promoteur demeureront vides encore des années? Que la municipalité dispose d’immeubles ( rue jay) de villas (rue Argouges, cours Berriat ) vides ? Pourquoi le DAL ne les occupe -t-il pas?

Dés son arrivée, Eric Piolle avait instrumentalisé l’hébergement en faisant envahir le Conseil Municipal afin de garantir un » hébergement inconditionnel » aux migrants réguliers ou irriéguliers: pour l’extrême gauche ils sont une chair à canon politique pour stigmatiser le capitalisme, les propriétaires …
GRENOBLE: LA CLASSE MOYENNE ÉCRASÉE PAR TOUS LES BOUTS
La tartufferie est à son comble et elle devrait connaitre des développements dans les semaines qui viennent car ce sujet fait compétition entre les fractions de la gauche. Les malheureux qui fuient la misère sont autant les victimes que la classe moyenne grenobloise écrasée par tous les bouts. Même médiatiquement désormais !
La question est de savoir s’il celle-ci va continuer à courber la tête alors qu’il n’existe plus de stratégie d’évitement pour elle. Ou elle vend à perte, ou elle subit les augmentations d’impôts, les réglementations et les menaces de réquisitions.
« Stop » ou » encore » est le véritable vote de mars prochain.
La mobilisation de ceux qui ont travaillé pour bénéficier d’un bien, même modeste, devrait être intense à Grenoble. La trajectoire financière et idéologique portée par Laurence Ruffin et Allan Brunon est exposée, limpide, ne souffre aucune ambigüité . C’est la paupérisation générale, qui a bien commencé, vérifiée par toutes les données factuelles sur les taux de pauvreté de la ville. Combiné à un nouveau matraquage fiscal ville/Métro.
« Stop » ou » encore » est le véritable vote de mars prochain.