C’est une sublime Diane regrette la mort d’Actéon qui nous accueille au pied de l’escalier qui va nous conduire au 3e  étage, espace désormais consacré aux expositions temporaires du musée des Beaux-Arts.

Cette imposante statue a souffert comme l’explique Naïs Lefrançois, conservatrice des musées de Dijon et responsable des collections du XIXe  siècle. « C’est une rescapée car elle a été retrouvée brisée. Elle a été conservée pendant plus de 50 ans, couchée dans les réserves du musée. » Pour la restaurer et la consolider, il a ainsi fallu lui mettre des tiges de métal dans les mollets. Datée de 1887, cette sculpture en marbre blanc, présentée au Salon de la Société des artistes français va lancer la carrière de l’artiste.

Finesse et douceur

Avec cette statue comme dans les autres œuvres que nous allons découvrir par la suite, nous avons été séduits par l’extrême finesse et précision du travail de Jean Dampt. Une finesse qui confère à ses sculptures beaucoup de douceur. Ainsi qu’une…