À bientôt 17 ans, Alex Anton peut être considéré comme le plus jeune hypnotiseur de France. Passionné par un spectacle de Messmer, ce jeune isérois découvre sa vocation. Après une formation en “hypnose de spectacle”, Alex Anton crée ses premiers shows. Son spectacle Sleep to dream , avec sa mise en scène très dynamique, est prêt, désormais à conquérir un public encore plus large.

C’est à l’âge de 10 ans que vous avez découvert votre premier spectacle d’hypnose… Une révélation ?

« Je suis allé voir le spectacle Hypersensoriel de Messmer au Summum. Depuis, j’aime aller le voir régulièrement sur scène. J’ai pu découvrir tout le potentiel du cerveau humain à travers l’hypnose. À la sortie de ce spectacle, je me suis dit : “C’est cela que je vais faire !”. Une des premières personnes que j’ai hypnotisées a été ma professeure d’italien lors d’un voyage scolaire. Tout s’est bien passé, je tiens à le dire ! »

Vos premiers spectacles, c’était à 14 ans ?

« C’est au camping des Cigales dans les Hautes-Alpes que j’ai lancé mon premier spectacle, en exploitant mes premières connaissances sur ce sujet. J’ai appelé ce spectacle Supersensoriel , en hommage à Messmer. À l’âge de 15 ans, j’ai créé le spectacle Contrôle. Cette année, avec Sleep to dream , j’ai créé mon premier show en y ajoutant ma propre patte. Entre-temps, j’ai participé à de nombreux concours de spectacles en Isère. C’est ainsi que j’ai été dans les premiers prix du talent au concours de Tignieu-Jameyzieu. J’ai fait découvrir Sleep to dream à La Vence scène de Saint-Égrève devant 500 personnes. »

Comment présenteriez-vous ce spectacle Sleep to dream  ?

« Pour créer ce spectacle, je me suis appuyé sur un diplôme d’hypnotiseur de spectacle. J’ai été formé par l’hypnotiseur Olivier Reivilo, un hypnotiseur qui se produit à la fois sur les plateaux télés et les scènes hexagonales. Pour ce spectacle, j’utilise une musique assez dynamique. Le but est de donner une première expérience de l’hypnose. J’invite les spectateurs à une pratique progressive de l’hypnose, en essayant de leur faire recréer leur cadre de vie quotidien. C’est ce qui permet de les mettre en confiance, en évitant des situations brusques. »