Président de Ferrari, John Elkann n’apprécie pas vraiment la copie rendue par la Scuderia au Grand Prix de São Paulo. L’écurie a quitté Interlagos avec seulement les six points glanés lors du sprint, crucifiée le lendemain par le double abandon de Charles Leclerc et Lewis Hamilton.

Le Monégasque a été une victime collatérale de l’accrochage entre Oscar Piastri et Kimi Antonelli, tandis que le septuple champion du monde a vu sa course tourner au calvaire après des contacts successifs avec Carlos Sainz et Franco Colapinto, une pénalité pour le second incident, et un abandon en raison d’une monoplace trop endommagée pour espérer quoi que ce soit. 

Au championnat, Ferrari a pris un éclat face à Mercedes, qui a inscrit de gros points et pris le large à la deuxième place encore en jeu derrière McLaren. Reléguée à 37 longueurs de la place de dauphin, l’équipe dirigée par Frédéric Vasseur a même chuté au quatrième rang derrière Red Bull.

De quoi agacer passablement le grand patron, interrogé lundi sur les résultats du Cheval cabré en F1, à l’occasion d’un événement organisé pour sceller un partenariat entre Stellantis et le comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2026 de Milan-Cortina.

Quand Ferrari est unie, on obtient des résultats.

John Elkann a fait une sortie remarquée...

John Elkann a fait une sortie remarquée…

Photo de: Kym Illman / Getty Images

« Le Brésil a été une immense déception », a largement déploré John Elkann, avant de protéger certains éléments de l’équipe… et de cibler les pilotes. « Si l’on se penche sur la Formule 1, on peut dire que d’un côté, on a nos mécaniciens, qui remportent presque le championnat au niveau de leurs performances et de tout ce qui a été fait lors des arrêts au stand. Si l’on prend les ingénieurs, il ne fait aucun doute que la voiture a progressé. »

« Si l’on regarde le reste, ce n’est pas au niveau. Nous avons sûrement des pilotes pour qui il est important de se concentrer sur le pilotage et de moins parler, car il y a encore des courses importantes qui nous attendent et terminer deuxième du championnat n’est pas impossible. »

L’homme d’affaires a également cité en exemple la réussite de Ferrari en endurance, alors que le constructeur vient de remporter le titre mondial en FIA WEC pour la première fois de son histoire. Et là aussi, la pique est à peine masquée.

« À Bahreïn, on a remporté le titre en WEC. Quand Ferrari est unie, on obtient des résultats », a-t-il conclu. « Ce fut une émotion extraordinaire : gagner à la fois chez les constructeurs et chez les pilotes est une très belle démonstration de la manière dont, lorsque Ferrari est unie, lorsque tout le monde est ensemble, on peut accomplir de très grandes choses. »

Avec Gianluca D’Alessandro

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