Predator : Badlands est sorti en salles ce 5 novembre. Ni suite, ni prequel, le film dissémine tout de même quelques références discrètes à ses aînés.
Les avez-vous vus ? La nouvelle sortie d’une grosse franchise est désormais, on connaît la chanson, l’occasion de trouver les easter eggs disséminés ici ou là. La pratique a plus d’un avantage : elle rend le spectateur actif durant la séance, ajoutant le plaisir de la recherche à celui du film ; flatte l’égo des fans qui trouvent ; et éventuellement ajoute une couche de lore au long-métrage, le replaçant dans le contexte plus large de la saga dans laquelle il s’inscrit. Predator Badlands de Dan Trachtenberg n’a pas fait exception à la règle.
Si on vous parlait récemment d’un clin d’œil à Stranger Things dans Predator Badlands, la majorité des références à dénicher était bien sûr liées aux IPs sœurs des 20th Century Studios, Alien et Predator. Par exemple : l’omniprésence de la Weyland-Yutani Corporation (entreprise organisatrice des équipées spatiales des films Alien) – par l’intermédiaire de son logo sur la base, les vaisseaux et même le robot joué par Elle Fanning ; ou encore l’IA centrale MU/TH/UR 6000 (appelée mère) elle aussi déjà présente sur le Nostromo. Mais d’autres références, trois, notamment, étaient nettement plus ardues à débusquer.
« Cette vidéo est sponsorisée par notre partenaire, Weyland-Yutani ! » DANS L’ESPACE, PERSONNE NE T’ENTENDRA TROUVER
La première n’était pas préméditée, selon Dan Trachtenberg. Il s’agit d’un comédien et cascadeur, Cameron Brown, qui a incarné à la fois le drone Synths dans Predator Badlands et un xénomorphe dans la série Alien: Earth. Un lien involontaire mais un lien tout de même, qui a fait rire le réalisateur, comme il le confiait à Entertainment Weekly :
« On ne savait pas que Cam (Cameron Brown, ndlr) venait d’Alien: Earth. Et j’imagine sa première journée […] : il arrive, regarde son costume et voit l’inscription Weyland-Yutani. Il a dû se dire : « Mais qu’est-ce qui se passe, encore ? » »
Le deuxième easter egg est pour le coup bien plus calculé, puisqu’il fait référence à une précédente œuvre du cinéaste, Prey. Trachtenberg a préfèré ne pas tout dévoiler pour ceux qui n’auraient pas été suffisamment attentifs :
« Je dirai juste qu’on aperçoit Naru de Prey quelque part dans le film. »
« Faites arrêt sur image. Zoomez en B6. Zoomez encore. Attendez… Hum, non, c’est juste un gros pixel. »
Enfin, les fans du deuxième Predator de Trachtenberg, Killer of Killers, se souviennent sans doute du Back Biter, le monstre qui apparaît à la fin du film d’animation. Là encore, le réalisateur a teasé sa présence, quelque part dans le nouveau long-métrage. À noter que son design est peut-être un peu différent en passant du dessin animé à la prise de vue réelle (certes, les monstres sont en CGI).
Nous voilà prévenus. Le travail étant désormais prémâché, ceux qui n’ont pas encore vu le long-métrage en salle, ou souhaitent le revoir, peuvent y aller armés de ces connaissances pour repérer, dans leur meilleure imitation du meme Pointing Leonardo DiCaprio, les easter eggs susmentionnés. Encore plus fort : peut-être certains en débusqueront-ils d’autres ? – le cinéaste a assuré que cette liste de trois était loin d’être exhaustive. Predator : Badlands est au cinéma depuis le 5 novembre 2025.