Les deux dirigeants ont évoqué « les manières de développer et renforcer » la relation bilatérale, ainsi que « plusieurs sujets régionaux et internationaux », selon la présidence syrienne.
lire plus tard
Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo
Sans paiement. Sans abonnement.
Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info
créer votre compte
se connecter
Fermer la fenêtre de présentation

Publié le 10/11/2025 22:24
Temps de lecture : 2min

Le président de l’autorité de transition syrienne Ahmed al-Charaa rencontre Emmanuel Macron à l’Elysée, le 7 mai 2025. (DANIEL PIER / NURPHOTO / AFP)
C’est une première pour un chef d’Etat syrien, et une consécration pour l’ancien jihadiste. Le président des Etats-Unis Donald Trump a reçu à la Maison Blanche son homologue syrien Ahmed al-Charaa pour une visite historique qui s’est tenue dans une grande discrétion, lundi 10 novembre
Le président intérimaire syrien, dont la coalition islamiste a renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad en décembre 2024, est arrivé à la Maison Blanche à 11h37 (heure locale). Il est passé par une entrée latérale sans le protocole habituellement réservé aux chefs d’Etat et de gouvernement étrangers, et a quitté les lieux aux alentours de 13h20. Les journalistes n’ont pas non plus été conviés dans le Bureau ovale en présence des deux dirigeants, comme c’est généralement le cas lors de visites officielles.
Le département d’Etat américain a annoncé une nouvelle pause pour 180 jours des sanctions prévues par la loi César, qui visait le gouvernement de Bachar-al-Assad et avait déjà été suspendue en mai. La présidence syrienne a de son côté publié un communiqué laconique, indiquant que les deux dirigeants avaient évoqué « les manières de développer et renforcer » la relation bilatérale, ainsi que « plusieurs sujets régionaux et internationaux ».
Vendredi, Washington avait retiré Ahmed al-Charaa de la liste noire des terroristes. Depuis 2017 et jusqu’à décembre dernier, le FBI offrait une récompense de 10 millions de dollars pour toute information menant à l’arrestation du leader de l’ancienne branche locale d’Al-Qaïda, le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU avait aussi levé les sanctions contre Ahmed al-Charaa, à l’initiative des Etats-Unis.