Plus l’on parle de langues étrangères, plus le risque de vieillissement cérébral accéléré serait réduit et ce, indépendamment d’autres facteurs.
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Être multilingue et passer d’une langue à l’autre stimule le cerveau et ralentit le vieillissement, montre une vaste étude européenne.

Au début du XIX siècle, le cardinal Giuseppe Mezzofanti, célèbre polyglotte maîtrisant des dizaines de langues, intriguait ses contemporains par son apparence étonnamment juvénile. « Il parle à chacun dans sa langue, avec la fraîcheur d’un esprit qui ne vieillit jamais », écrivait Lord Byron après l’avoir rencontré. Deux siècles plus tard, la science semble confirmer cette intuition poétique : une vaste étude européenne révèle que le multilinguisme pourrait être associé à un vieillissement cérébral plus lent.

Pour mener leurs travaux publiés dans Nature Aging, les chercheurs ont analysé les données de plus de 86 000 adultes âgés, répartis dans 27 pays européens, et ont estimé leur « âge bio-comportemental » à partir d’un ensemble de facteurs de risque et de protection. Parmi les indicateurs positifs figuraient la préservation des capacités cognitives, l’autonomie, le niveau d’éducation et l’activité physique ; à l’inverse, les troubles sensoriels, les maladies cardiométaboliques…

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Le Figaro

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