RÉCIT – L’ancien djihadiste devenu président de la Syrie a été reçu à la Maison-Blanche pour une rencontre historique, faite d’entretiens sur d’importants dossiers régionaux.

L’ancien djihadiste a été reçu lundi à la Maison-Blanche sans photos ni conférence de presse. Le président syrien, Ahmed al-Charaa, n’a pas non plus été accueilli par Donald Trump sur le perron comme c’est l’usage avec d’autres chefs d’État, et la presse n’a pas été conviée dans le Bureau ovale. Mais la visite de l’ancien membre d’al-Qaida était en soi un événement assez extraordinaire, et l’un des développements imprévus que permet la politique étrangère hautement personnalisée de Donald Trump.

Le président américain semblait avoir apprécié Ahmed al-Charaa lors de leur première rencontre à Riyad, en Arabie saoudite, en mai dernier. « Un jeune homme séduisant, avait commenté Trump, un dur à cuire. Un passé difficile, très difficile. Un combattant. » Leur poignée de main avait été la première entre un président américain et son homologue syrien depuis la rencontre entre Bill Clinton avec Hafez el-Assad, le père de Bachar, à Genève en 2000. Al-Charaa est en revanche le premier chef d’État…

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Le Figaro

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