Trois questions à…
Walid Ben Selim, chanteur et compositeur, sera sur la sène de l’école de musique, samedi et dimanche, pour son concert Here and now. Il sera accompagné par la harpiste Marie-Marguerite Cano.
Quelle est votre définition de la poésie soufie ?
C’est un chemin d’amour sur lequel nous marchons pour comprendre pourquoi nous tombons amoureux, pourquoi la vie nous a donné ce cadeau (parfois un fardeau) et nous essayons de répondre par la beauté du verbe, par l’essence des souvenirs des premières sensations. La poésie soufie, aborde l’amour comme un sens total et une réponse à la vie elle-même.
Comment vous avez découvert cette poésie ?
Grâce à Darwich, qui dit, dans son poème Le lanceur de dés : “Soufis sont mes termes et charnelles, mes envies”. Cela m’a intrigué et j’ai commencé à creuser. D’abord avec le Grand Maître Ibn Arabi, puis Hallaj, Telemsani et je suis tombé amoureux de leurs mots.
Le rap et le soufi font bon ménage ?
Ils ne répondent pas aux mêmes aspirations, mais les deux sont à nos expressions.
Samedi 15 novembre, à 20 h 45, et dimanche 16 novembre, à 15 h, concert à l’école de musique, 9, allée Aimée-Antoinette-Camus, dans le cadre de la saison culturelle du théâtre de la Fleuriaye. Réservation : tél. 02 28 22 24 24, www.theatre-carquefou.fr.