Par
Paul Halbedel
Publié le
11 nov. 2025 à 9h23
Il a comparu mercredi 5 novembre devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour répondre d’une longue série de chefs d’accusation : rébellion, menace de mort ou d’atteinte aux biens dangereuse pour les personnes, violences, outrages… Des faits remontant au jeudi 4 septembre 2025 dans la commune de Villefranche-de-Lauragais. Ce jour-là, cet homme âgé de 31 ans avait été interpellé par les forces de l’ordre après avoir adopté « un comportement dangereux en marchant au milieu des routes de campagne », puis s’en être pris aux gendarmes venus à sa rencontre, renseigne le Parquet de Toulouse.
Violences et menaces et exhibition sexuelle
L’individu – « au profil nécessitant des soins psychiatriques », renseigne le tribunal – avait alors commis des violences en direction des militaires. Avant de proférer des menaces dans la foulée. Des actes qu’il a reconnus devant la justice, au contraire des faits d’exhibition sexuelle pour lequel il était également invité à s’expliquer devant le tribunal.
Parmi les faits qui lui sont également reprochés d’avoir commis le même jour, mais à Toulouse cette fois : une « menace de mort ou d’atteinte aux biens dangereuse pour les personnes », formulée à l’encontre d’une chargée de mission de service public.
Récidiviste, le trentenaire a finalement écopé d’une peine de 16 mois de prison à l’issue de son procès en ce début du mois de novembre et a été placé en détention.
Altération du discernement
Le Parquet de Toulouse précise, qu’au moment de prononcer sa peine, le tribunal a retenu l’existence d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré le discernement du mis en cause au moment des faits.
Notons que l’homme a par ailleurs été condamné à une peine d’inéligibilité pour une durée de cinq ans et que son nom sera inscrit au fichier national automatisé des empreintes génétiques.
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