Trente-quatre membres présumés de la mouvance antimilitariste de l’ultra-gauche ont été interpellés, en marge de la cérémonie de commémoration, à Lyon, de l’armistice de la Première Guerre mondiale. Ce jour férié rend désormais hommage à tous les morts pour la France. La cérémonie du 11-Novembre s’est tenue mardi matin au parc de la Tête-d’Or (Lyon 6e ).

Selon une source sécuritaire, le groupe arrêté « voulait perturber la cérémonie ». Les suspects ont été transportés à l’hôtel de police (Lyon 8e ) où ils ont été verbalisés pour non-respect d’un arrêté préfectoral d’interdiction de manifestation.

Au final, la commémoration n’a été émaillée d’aucun incident. Les arrestations ont été effectuées discrètement. Ce risque de manifestation d’antimilitaristes d’ultra-gauche avait été identifié par les services de renseignement.

Un drone mobilisé

La préfète de Région, Fabienne Buccio, avait en conséquence décidé de renforcer le dispositif policier, pour couvrir un périmètre élargi, avec la mobilisation de CRS, de la compagnie départementale d’intervention et d’effectifs en civil, ainsi que de militaires de l’opération Sentinelle. Des policiers municipaux sécurisaient également les lieux. Des contrôles ont été menés aux entrées du parc, survolé par un drone.

Les participants à la cérémonie les plus observateurs, qui ont remarqué cette présence policière renforcée, ont certainement pensé qu’elle était en lien avec le risque terroriste, à l’approche des commémorations, jeudi, des dix ans des attentats du 13-Novembre.