Un détenu placé dans un quartier d’isolement a agressé un surveillant de la maison d’arrêt Bonne-Nouvelle, à Rouen (Seine-Maritime), dans la matinée de ce mardi 11 novembre 2025. Alors qu’un brigadier-chef se rendait à sa cellule, en raison de tapages répétés, le prisonnier « a sorti brusquement son bras [de la trappe de la porte], armé d’une lame, visant directement la jugulaire de l’agent pénitentiaire », qui était venu voir ce qui se passait.
« Un drame évité de justesse »
Dans un communiqué, le Syndicat FO Justice de Rouen insiste sur le fait que « grâce à son réflexe et son sang-froid, le brigadier a pu éviter de justesse un drame », en esquivant les coups au mieux. Avec l’appui d’un collègue du quartier disciplinaire, il est parvenu « à refermer la trappe tant bien que mal ».
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Un profil estimé dangereux
Dans la foulée, le détenu au profil jugé dangereux « a mis le feu à sa cellule, ajoutant le chaos à la tentative de meurtre ». Un départ de feu qui a nécessité l’intervention d’agents munis de matériel incendie et des sapeurs-pompiers. Ceux-ci ont pris en charge le blessé et l’ont transporté vers un service d’urgence hospitalier. Ses jours ne seraient pas en danger.
D’après nos confrères de France 3 Normandie , le détenu, quant à lui, aurait été transporté dans l’un des centres de traitement des grands brûlés à Paris.
Contacté, le parquet de Rouen, qui a ouvert une enquête, n’a pas communiqué sur cet événement.
« Une situation d’extrême violence »
Le bureau rouennais de FO Justice salue « le courage et le professionnalisme des agents intervenus face à une situation d’une extrême violence ». Et « exige des sanctions exemplaires et un transfert immédiat de ce détenu vers un établissement adapté à sa dangerosité ».