DÉCRYPTAGE – En pleine commémoration des attentats, le terroriste du 13 Novembre, à nouveau mis en examen, dit vouloir rencontrer ses victimes.

Sans foi ni loi, mais avec une bonne dose de cynisme et de cruauté. Alors qu’il purge à l’isolement sa peine d’emprisonnement à perpétuité, le djihadiste Salah Abdeslam a choisi la semaine du 13 novembre 2025 pour demander un processus de justice restaurative, afin de rencontrer ses victimes. La requête sera d’autant plus difficile à accorder, pour le Parquet national antiterroriste, que ce dernier a demandé la mise en examen du terroriste pour «introduction d’objets illicites en détention» contenant de la propagande de l’État islamique et d’Al Qaïda.

Certes, en matière de justice restaurative, l’article 10-1 du Code de procédure pénale instauré par la loi du 15 août 2014 n’exclut aucun crime, pas même ceux de terrorisme. Ce dispositif légal qu’accompagne une circulaire du 15 mars 2017 dispose que «constitue une mesure de justice restaurative toute mesure permettant à une victime ainsi qu’à l’auteur d’une infraction de participer activement à la résolution des difficultés résultant de l’infraction…

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Le Figaro

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