La course est désormais bien installée, le samedi matin à Rouen : le Rouen’ing permet toujours gratuitement de courir 5km sur les quais. Samedi 15 novembre, l’événement prend les couleurs de l’Endorun, destinée à lutter contre l’endométriose. « Au départ, c’était une course en présentiel à Paris, mais depuis le Covid, elle existe en digital, donc on la fait aussi à Rouen depuis trois ans », précise Alexia Macerot, enseignante en activité physique adaptée à la santé et coordinatrice de l’association la Chaîne, qui co-organise l’événement. Une femme sur 10 est concernée par l’endométriose, une maladie inflammatoire chronique qui peut causer des douleurs très importantes, notamment pendant les règles.
L’activité physique pour le bien-être
« Il existe beaucoup de formes différentes d’endométriose, certaines peuvent être très invalidantes. Des femmes vont jusqu’à l’évanouissement de douleur pendant les menstruations », précise Alexia Macerot, qui prône l’importance de lutter contre la sédentarité. « On sait aujourd’hui que l’activité physique adaptée peut aider une femme atteinte à limiter ses douleurs. On va travailler autour des petites adhérences qui peuvent provoquer une perte de mobilité du bassin. » Peu importe dans ce cas la performance, l’important est de travailler à la bonne intensité. Et la marche ou la course à pied peuvent convenir. « Il faut débuter par une activité douce puis, selon sa forme, aller pourquoi pas vers des activités plus intenses », indique la professionnelle. Elle conseille aussi de travailler autour du stretching ou des muscles du core, « qui sont les muscles stabilisateurs, qui vont du plancher pelvien et font le tour du tronc ». L’activité physique va aussi permettre de limiter la fatigue chronique, autre symptôme important de l’endométriose.