Dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des Transports Sanitaires Urgents, une convention a été signée, le 7 novembre, entre le Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU 69) des Hospices Civils de Lyon, l’Association des Transports Sanitaires d’Urgence du Rhône (ATSU 69), et le Service Départemental-Métropolitain d’Incendie et de Secours (SDMIS). Cet accord « traduit une responsabilité partagée et une volonté commune d’assurer une prise en charge optimale, coordonnée et sécurisée des patients, 24h/24, 7j/7, afin de garantir une réponse équitable et de qualité sur l’ensemble du territoire », indiquent les trois entités dans un communiqué commun.

Un coordonnateur ambulancier

La convention définit « les engagements respectifs » de chacun. Le SAMU assure la régulation médicale, détermine le moyen de réponse le plus adapté à la nature des appels, intervient dans le cadre de l’aide médicale urgente et organise le transport des patients en mobilisant les acteurs du transport sanitaire urgent ; l’ATSU organise la réponse adaptée aux demandes du SAMU, en garantissant leur disponibilité et réactivité dans le cadre de la garde ambulancière ; le SDMIS intervient sur les missions de secours et soins d’urgence aux personnes et d’aide médicale urgente, ainsi qu’en cas d’indisponibilité ambulancière ou de besoins spécifiques.

Le texte formalise « le rôle du coordonnateur ambulancier ». Financé par l’ARS (237 000 € pour 2024), celui-ci doit apporter une meilleure visibilité en temps réel sur les moyens ambulanciers disponible.