RÉCIT – Les élus de la chambre haute pressent Sébastien Lecornu de faire des économies mais refusent que la réduction du déficit se fasse «sur le dos des Français, des entreprises et des collectivités».

Alors que les députés ne sont pas parvenus à aller au bout des débats sur le budget de la Sécurité Sociale, le texte arrive désormais au Sénat. Le projet de loi de finances suivra. Les copies budgétaires sorties de l’Assemblée sont attendues de pied ferme par les sénateurs, impatients de rectifier le premier tir des députés. Ils jugent que leurs collègues de l’Assemblée, embarqués dans les calculs d’un premier ministre davantage guidé par l’évitement de la censure que par l’urgence de restaurer les comptes publics, ont été victimes d’une « taxite aiguë » lourde de conséquences.

Si certains sont prêts à accorder à Sébastien Lecornu la couronne de « fin manœuvrier » qui parviendra peut-être à décrocher un budget in fine, ils ajoutent, effarés, une question : « À quel prix ? ». Agacé, un élu de la majorité sénatoriale confie son intention de remettre les pendules à l’heure. « Nous allons nettoyer toutes les saloperies au Kärcher et remettre la réforme des retraites  car…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.

Le Figaro

Black Friday

-70% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ?
Connectez-vous