Chaque année, plus de 30 000 personnes meurent d’un cancer du poumon, souvent diagnostiqué trop tard.
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Le développement rapide de programmes d’intelligence artificielle pourrait aider au déploiement de larges programmes de dépistage, contre cette maladie souvent diagnostiquée à un stade déjà trop avancé.
Chaque année, près de 50 000 personnes se voient diagnostiquer un cancer du poumon en France. Mais dans plus de la moitié des cas il est détecté trop tard, sans espoir de guérison, ou presque. C’est d’autant plus regrettable qu’une « simple » chirurgie consistant à retirer le lobe ou le segment pulmonaire touché permettrait de guérir 80 % des cas si la tumeur maligne était détectée à temps. Autrement dit, le dépistage précoce pourrait réduire rapidement et efficacement la mortalité liée à ce cancer qui concerne 33 000 personnes chaque année en France, soit la première cause de mortalité par cancer. Or, le développement rapide de l’intelligence artificielle suscite l’espoir légitime d’y arriver très prochainement.
Comment détecte-t-on un cancer du poumon ? Le dépistage repose sur la réalisation de scanners thoracique à faible dose (de rayonnement). Cet examen, qui ne nécessite pas de produit de contraste, est à la fois rapide, peu dangereux pour le patient, et bien plus précis qu’une…
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