Un rapport accablant montre que nombre de professionnels de l’enfance ont préféré fermer les yeux sur les signes alarmants, alors que les sévices ont duré des années avant la mort de la petite fille anglo-pakistanaise en août 2023.
Au drame et à la barbarie, s’ajoutent l’absurde et la honte. Il y a deux ans, une fillette anglo-pakistanaise de 10 ans, Sara Sharif, était torturée jusqu’à la mort par son père et sa belle-mère, à Woking, dans le Surrey. Aujourd’hui, un rapport montre que les chances de prévenir cet horrible meurtre ont été «gâchées par des considérations raciales».
Au terme d’un procès très médiatisé, les tortionnaires ont été condamnés à la prison à vie en décembre 2024. Le père, Urfan Sharif, un chauffeur de taxi de 43 ans, et la belle-mère, Beinash Batool, 31 ans, s’étaient envolés pour le Pakistan au lendemain de la mort de Sara, abandonnant le corps de la petite fille sur un lit. Après un mois de cavale, sous pression de la police pakistanaise, ils étaient revenus au Royaume-Uni. Les magistrats ont relevé un «degré de cruauté presque inconcevable».
De gauche à droite le père, la belle-mère et l’oncle de Sara.
HANDOUT / AFP
Le rapport accablant, commandé par le Surrey Safeguarding Children Partnership, montre que les professionnels de l’éducation comme les voisins du couple…
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