ANALYSE – Alors que Donald Trump fait le forcing pour imposer à Zelensky un plan de paix favorable au Kremlin, l’Ukraine et les Européens tentent de faire repartir l’histoire dans le sens inverse. Mais en ont-ils les moyens ?

Il y aura la planète entière. Environ 130 délégations internationales, Donald Trump, Emmanuel Macron, le chancelier Scholz, le premier ministre britannique, le président argentin Milei, le Brésilien Lula… Volodymyr Zelensky devait aussi être présent, mais a annoncé vendredi qu’il n’était pas « certain d’avoir le temps » de s’y rendre. « Les funérailles papales, c’est un peu comme une Assemblée générale de l’ONU », commente un diplomate. Parmi les grands absents, Vladimir Poutine, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. Mais, si le président russe n’est pas physiquement sur place, il le sera dans l’esprit de tous les dirigeants liés directement ou indirectement à la guerre en Ukraine. Comme un fantôme planant au-dessus des funérailles.

Les obsèques d’un pape sont généralement l’occasion de gestes symboliques, comme l’échange entre le président israélien Moshe Katsav et son homologue iranien Mohammad Khatami le 9 avril 2005 lors de celles de Jean-Paul II…

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Le Figaro

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