Elle est décédée au Bataclan, à l’âge de 24 ans, tuée d’une seule balle. Pour tous les Nancéiens, Marie Mosser incarne le bonheur brisé d’une jeunesse victime de la barbarie terroriste.
Ce jeudi 13 novembre, dix ans après les attaques terroristes islamistes qui ont endeuillé la France, environ 200 personnes se sont rassemblées sur le parvis de L’Autre Canal, boulevard d’Austrasie, pour rendre hommage à la jeune femme, amoureuse de la musique, et à toutes les autres victimes tombées de cette terrible soirée. La cérémonie, organisée par la Ville de Nancy, a débuté par une vibrante interprétation d’une chanson de Jacques Brel, « Quand on n’a que l’amour », par la chorale de Sciences Po Nancy.
« Nous pensons à Marie Mosser avec une émotion infinie » a souligné Mathieu Klein dans son discours, qualifiant la jeune femme d’« âme lumineuse ». Le maire de Nancy a rappelé que « la fraternité est la plus belle réponse à la haine ». « Le terrorisme islamiste ne nous fera jamais renoncer à ce que nous sommes : un peuple libre, fraternel. »
De son côté, Yves Séguy, préfet de Meurthe-et-Moselle, a salué « la pudeur et la dignité » des parents de Marie Mosser, présents dans l’assistance. « Nos pensées vont vers chacune des victimes des attentats du 13 novembre 2015. Ces vies perdues nous rappellent que la liberté est fragile et que la France reste debout, fraternelle et déterminée. »
Mathieu Klein et Yves Séguy, accompagnés par Laurent Hénart, ancien maire de Nancy, ont déposé une gerbe au pied de la stèle érigée en mémoire de Marie Mosser et des victimes des attentats du 13 novembre 2015. La cérémonie s’est terminée par une reprise de la Marseillaise et le salut des autorités aux porte-drapeaux.